Je passe une mauvaise nuit.
Le lendemain matin est platement amical, ça va très vite, je n'ai plus le contrôle de la situation, si tant est que je l'ai eu à un moment. Grégoire me raccompagne jusqu'à l'orée de la forêt. Le plus joyeux de nous trois, c'est bien Rikki, qui ne comprend absolument rien à la situation.
A chaque pas, je sens la bulla battre contre ma poitrine. Traîtresse. Je maudis ma grande bouche et mon âge, mes seins de gamine et ma petite taille. On se parle un peu, bien sûr, mais c'est devenu tellement fade...
Avant de reprendre le chemin de la Bibliothèque, je le remercie encore pour son hospitalité, il me dit de rien, puis au revoir, puis il repart.
Je rentre en traînant les pieds.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire