Quand
je me cachais encore dans ce squat crasseux aux fenêtres bouchées
par du carton gondolé ; quand j’avais l’impression que les
émeutes ne cesseraient pas et que le monde ancien jamais ne
céderait, je pensais souvent aux derniers mots de Julien, tristes et
pleins d’espoir à la fois :
« Le
Plateau est foutu, définitivement. Mais tout n’est pas perdu... on
dirait bien qu’une abeille est allée construire des ruches
ailleurs. Ça, personne n’aurait pu le prévoir ! Toujours se
méfier des petites ouvrières industrieuses comme toi, elles cachent
des éclaireuses redoutables ! »
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