-Erk...
erk... voilà... trouvée, lui annonce Julien d’une voix étranglée
quand nous arrivons à sa hauteur. Elle n'était pas loin, embusquée
comme un furet. Je te l’avais dit.
-Et
moi, je vous avais dit qu’elle n’apprécierait pas d’être
prise par surprise, rétorque-t-il, avec un demi-sourire vainqueur.
-Vous
êtes sûrs qu’on peut discuter ici ?
Julien
acquiesce.
-Pour
le moment, en tout cas, l’endroit a l’air sûr. Et ton ami a
brouillé les pistes avant de partir. Évidemment, plus on fera long,
plus on prendra de risques…
Je
le coupe :
-Je
suis tellement contente de te voir ! Que fais-tu ici ? Et
le Plateau… Marcelle ? Et Chloé et Corentin ?
Julien
me tempère.
-Ils
vont bien, je te le jure, tiens, j’en ai la preuve.
Sorti
de son sac, il déballe d’un petit mouchoir, un vieux bout de
gâteau, le type de gâteau que je reconnaîtrais entre mille,
compact, à la croûte brune un peu rassis, mais à la mie encore
grasse et luisante.
Un
cake aux figues.
-Tu
peux croquer dedans, si tu veux., dit Julien. Moi, j’ai eu ma dose.
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