Nous
nous embrassons tout doucement. Pendant un instant, j’ai envie de
faire marche arrière, rester avec Trajan, l’accompagner au poste
s’il le faut, me faire enfermer avec lui. Mais décidément, je ne
suis pas faite pour me plier aux règles que je n’ai pas choisies ;
aucun d’entre nous ne l’est.
Si
cette société en gestation finit par naître,
j'obéirai à ses règles ; j’y aurai un peu
contribué, tout de même, et j’espère de tout cœur y retrouver
la liberté et la fraternité qui faisaient l’essence du Plateau.
Puis
j’arrête de penser. Rien ne compte plus que ce dernier baiser.
Baiser de réconciliation, baiser de pardon, baiser d’amour.
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