-Tu
avais tout ça dans ton sac ? je demande, intriguée.
-J’en
ai eu l’idée au dernier moment. Au cas-où. Il m’aurait paru
extraordinaire que la police ne tente pas de te récupérer le jour
où tu étais de sortie dans le bazar le plus complet.
-Belle
clairvoyance.
Un
bruit de choc, dans le lointain. Nous nous taisons. Le silence
retombe, nous sommes toujours seuls, dans la ruelle déserte.
Maintenant que le danger est passé, je perçois l’odeur des
poubelles, peu refrénée par les couvercles mal fermés.
-Je
ne peux pas retourner à la fac non plus, j’en air peur, je
chuchote à Trajan. S’ils sont malins, ils m’y attendent devant
toutes les issues. Il va falloir que je me cache un moment… mais
où ?
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