Je
le sais, maintenant, j'ai la liberté dans le sang. Qu'on l'agresse,
et je fuis. J'ai quitté l'île et bien plus tard, quand les Tatoués
ont attaqué, souillant irrémédiablement le Plateau, j'en suis
restée malade jusqu'à ce que le statut de Furet m'offre une
échappatoire. J'ai toujours fui, car pas assez courageuse, ni assez
intelligente pour comprendre d'où venait ce désir de prendre sans
arrêt mes jambes à mon cou.
Si
je me rends dans la montagne, je serai libre à nouveau. Comme le
loup de la fable. Traqué, affamé, mais libre.
Mais
n'est-ce pas encore une fuite ?
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